Commençons par les notes de dégustation que j'utiliserais pour décrire ma version d'une absinthe traditionnelle du 19ème siècle à l'absinthe romaine (Absintha Portica). L'absinthe est mélangée avec un peu plus de deux fois son volume d'eau glacée et trois morceaux de sucre. Le premier goût est un doux goût d'anis bien rond, provenant de la combinaison de graines d'anis, de graines de fenouil et de réglisse, avec une amertume herbacée perceptible provenant de l'absinthe. Remarquable mais pas écrasant, le goût d'anis s'adoucit en bouche pour laisser place à l'amertume persistante de l'absinthe. C'est à peu près aussi amer que l'amertume du houblon laissée sur la langue par une IPA bien équilibrée. Lorsque l'amertume s'estompe, il reste le goût herbacé de la petite absinthe (Absintha Portica) et les tons terreux de l'angélique, qui invitent à boire une autre gorgée. Dans l'ensemble, il s'agit d'une boisson rafraîchissante et revitalisante. Le même alcool avec de l'armoise (Absintha volgarus) à la place de l'absinthe romaine (Absintha Portica). Note :- il ne s'agit pas d'une armoise séchée ordinaire. J'ai utilisé la méthode de préparation de l'herbe dans la tradition coréenne pour faire du thé d'armoise (Ssukcha) qui consiste à chauffer doucement l'herbe et à écraser les fibres cellulaires de la feuille en roulant la plante entre les paumes de vos mains ou sur une natte de bambou, en la réchauffant et en répétant cette opération neuf fois, puis en la séchant. Cette opération modifie complètement l'arôme et la saveur de l'armoise. A mon avis, cela améliore grandement l'utilisation de l'herbe pour l'absinthe. La saveur de l'herbe est perceptible avec l'amertume de l'absinthe dès le début. Dans l'ensemble, j'ai été très agréablement surpris par cette absinthe et je serais plus que disposé à l'utiliser à nouveau pour remplacer la petite absinthe. Le même spiritueux mais avec de l'absinthe douce (Absintha Annua) remplaçant l'absinthe romaine (Absintha Portica). Note :- J'ai commencé à m'intéresser à cette plante lorsque j'ai lu que le Dr Yo'uYo'u, de Chine, avait reçu le prix Nobel de médecine pour ses recherches sur son utilisation dans la lutte contre la malaria. La saveur de cette plante est également perceptible avec l'amertume de l'absinthe au premier plan, mais elle a un goût d'herbes douces qui atténue l'amertume de l'absinthe de manière très perceptible. Elle a également un goût plus prononcé d'herbes Artimesia qui atténue le goût de l'Angélique à la fin. Dans l'ensemble, j'ai été surpris de constater à quel point cette herbe est différente de ses deux sœurs. Ce n'est pas une surprise désagréable, c'est juste différent. Conclusion :- Je vais devoir faire un essai comparatif entre l'armoise séchée ordinaire et celle séchée selon la méthode coréenne de séchage et de maturation. Dans l'état actuel des choses, l'armoise séchée de cette manière est un substitut très approprié de l'absinthe romaine (Absintha Portica), mais pas vraiment de l'absinthe douce (Absintha Annua). Alors que la différence entre les deux autres herbes est "pâle" et une "nuance plus claire de pâle", l'absinthe douce est différente, pas désagréable, mais elle n'est pas du tout un substitut de l'absinthe romaine. Comme cela a déjà été dit, son utilisation avec les autres herbes aromatiques peut être un excellent complément. Il faudra que j'essaie. ( Je sais, quel terrible fardeau, mais il faut bien que quelqu'un le fasse ! Oh la douleur ! la douleur !) Voilà, une soirée d'automne très agréable à déguster et à discuter avec des amis et mes fils. Au cours de la soirée, nous avons tous bu au moins deux verres de chaque bouteille, et non je n'étais pas ivre et oui j'ai trébuché sur des balles ! Je pense que c'est dû à l'ajout du calamus. Il est également appelé "sweet flag" (Acornus calamus) et, comme l'absinthe, il contient également des substances chimiques psychoactives. (Cela me brise le cœur, mais) j'ai finalement décidé que mon avenir se trouvaitAu-delà de la route de briques jaunes...d'après Elton John.